Rapport sur les Frères musulmans : Débat sur l’enseignement de l’arabe
Pour le député Rassemblement national de la Somme, l’enseignement de l’arabe n’a rien à voir avec les Frères musulmans. Il dénonce une analyse complètement bidon. Il y a des réseaux religieux qui prospèrent, et ça n’a rien à voir avec l’enseignement de l’arabe, défend Jean-Philippe Tanguy, député RN de la Somme.
Le positionnement du rapport sur l’enseignement de l’arabe
Le rapport sur les Frères musulmans, rendu public mercredi, se positionne en faveur de plus d’enseignement de l’arabe au sein de l’Education nationale. L’objectif est d’éviter que les jeunes se tournent vers des écoles coraniques pour l’apprendre, afin de les protéger d’idéologies islamistes.
Les propos du député sur le sujet
Jean-Philippe Tanguy se dit favorable au développement de l’enseignement de l’arabe, mettant en avant la richesse de cette culture. Selon lui, les marchés dans les pays du Golfe offrent des opportunités intéressantes. Il souligne avoir étudié l’arabe à Henri IV, mais précise que l’arabe littéral enseigné dans les cours diffère des dialectes parlés par les descendants d’immigrés.
La question de l’islam radical et de l’enseignement de l’arabe
Pour le député, il est erroné de lier l’apprentissage de l’arabe à l’entrée dans un islam radical. Il considère que cette association est une excuse, soulignant que des réseaux religieux prospèrent indépendamment de l’enseignement de la langue arabe. Il compare cette situation à celle de l’enseignement du chinois et du maoïsme.