Le père de la collégienne, responsable du mensonge, selon Gaëlle Paty
Gaëlle Paty, sœur du professeur assassiné Samuel Paty en 2020, a vivement critiqué les déclarations de Brahim Chnina lors du procès de l’assassinat. Selon elle, il n’a pas pris conscience de sa part de responsabilité dans cette affaire.
Brahim Chnina, qui est accusé d’avoir initialement lancé des messages et des vidéos stigmatisant Samuel Paty, a clamé qu’il n’était pas un terroriste. Il a exprimé ses regrets d’avoir cru sa fille à 100%. Cependant, Gaëlle Paty souligne que son discours reste inchangé, se déchargeant de toute responsabilité en accusant notamment la principale du collège de Conflans-Sainte-Honorine.
D’après Brahim Chnina, si la principale lui avait immédiatement révélé que sa fille avait menti et n’était pas présente en classe, il aurait peut-être réagi différemment. Il affirme alors que son frère serait encore en vie si la situation avait été clarifiée plus tôt.
L’incompréhension de Brahim Chnina
La sortie du tribunal a été marquée par les déclarations de Gaëlle Paty, qui a dénoncé un discours répétitif de la part de Brahim Chnina. Selon elle, il persiste à affirmer que si on lui avait dit que sa fille avait menti, l’issue tragique n’aurait pas eu lieu. Ce discours, qui rejette la faute sur les autres, choque profondément la famille de Samuel Paty.
Cette incompréhension de Brahim Chnina quant à sa part de responsabilité et ses actes est particulièrement préoccupante.
Le procès et les peines encourues
Brahim Chnina, âgé de 52 ans, est poursuivi pour association de malfaiteurs terroriste. S’il est reconnu coupable, il risque une peine de réclusion criminelle pouvant aller jusqu’à 30 ans. Le procès devrait se poursuivre jusqu’au 20 décembre.