Soupçons financement libyen : Sarkozy expose sa version

Soupçons financement libyen : Sarkozy expose sa version

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Au procès des soupçons de financement libyen, Nicolas Sarkozy expose sa version de sa rencontre avec Mouammar Kadhafi sous une tente à Tripoli en 2005

Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur lorsqu’il s’est rendu en Libye pour sa rencontre avec Mouammar Kadhafi en octobre 2005. Cette visite est au cœur des accusations de financement de sa campagne présidentielle de 2007. Lors de son procès, Nicolas Sarkozy a qualifié ces accusations de grotesques. Pour Nicolas Sarkozy, cette visite en Libye n’était pas sa propre idée. Il affirme avoir reçu une invitation et avoir accepté de s’y rendre. Selon lui, en tant que ministre de l’Intérieur, il ne pouvait pas se contenter de gérer les flux migratoires en restant à l’intérieur des frontières. Il assure avoir écrit à son homologue libyen pour fixer la date de sa visite. Avant cette rencontre, il y aurait eu une visite préparatoire de Claude Guéant, qui était alors son collaborateur. Nicolas Sarkozy affirme être arrivé à Tripoli à 13 heures et être reparti le soir même. Durant sa rencontre avec Mouammar Kadhafi, il était difficile d’entendre leurs échanges car ils étaient à deux mètres de distance. Il insiste sur le fait qu’il n’a jamais été seul avec le dirigeant libyen et qu’il n’a jamais été côte à côte avec lui. Selon les accusations, Ziad Takieddine aurait facilité le pacte de corruption entre Nicolas Sarkozy et les dignitaires libyens. Cependant, l’ancien président affirme que Takieddine n’était pas présent lors de cette rencontre. Il précise qu’il y avait des journalistes, mais personne n’a vu le Franco-Libanais. Nicolas Sarkozy charge Ziad Takieddine, affirmant ne pas l’apprécier et le considérant comme un manipulateur. Il maintient qu’il n’a jamais été en contact avec Abdallah Senoussi, ancien patron du renseignement militaire libyen, ni avec Ziad Takieddine. Nicolas Sarkozy nie tout financement libyen dans sa campagne présidentielle de 2007. Il déclare n’avoir jamais reçu un centime libyen et assure qu’une telle somme aurait été découverte. Il affirme qu’il n’y a jamais eu de pacte de corruption sous la tente avec Mouammar Kadhafi, affirmant que cela serait impossible. Il insiste sur le fait que l’accusation cherche à prouver un financement de Kadhafi dans sa campagne, mais qu’il n’y a aucune preuve à cet égard. Cependant, un avocat des parties civiles souligne que cette version est celle de Nicolas Sarkozy, et qu’elle peut différer de la vérité. Le procès se poursuit et devra établir la réalité des faits allégués.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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