Suppression des ZFE : Agnès Pannier-Runacher s’engage pour lutter contre la pollution de l’air
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, énergétique et du Climat, a exprimé son engagement à lutter contre la pollution de l’air tout en exprimant ses préoccupations concernant la suppression des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Les députés ont récemment voté en faveur de cette suppression en commission, ce qui a suscité des inquiétudes parmi certains acteurs.
La ministre veut entendre les préoccupations des citoyens et trouver un équilibre
La ministre a souligné son désir d’entendre les différentes parties prenantes et de trouver un équilibre. Elle reconnaît qu’il est essentiel d’écouter les élus locaux et les responsables des grandes villes qui ont constaté les effets positifs des ZFE sur la pollution de l’air. Selon elle, les ZFE sont un outil important dans la lutte contre la pollution atmosphérique.
Une meilleure prise en compte des préoccupations et des besoins des citoyens
La ministre reconnaît également l’importance d’écouter les préoccupations des citoyens. Elle a souligné que certaines affirmations selon lesquelles 13 millions de voitures ne pourraient plus circuler sont totalement fausses. Il est important de réfuter ces fausses informations et de rassurer la population.
La ministre a également mentionné l’importance d’aider ceux qui n’ont pas de solution de transport en raison de leur modèle de voiture ou de leur situation financière précaire. Elle a évoqué des solutions telles que le leasing social pour aider les personnes à acquérir des véhicules non polluants, tout en respectant leur budget.
Un accompagnement adéquat et des solutions adaptées
Pour répondre aux préoccupations et aux besoins des citoyens, la ministre a souligné son engagement à trouver des solutions adéquates. Elle a notamment mentionné le lancement du Roquelaure de la qualité de l’air, une initiative visant à réunir les élus locaux pour trouver les meilleures solutions possibles. Il est important de maintenir les ZFE là où les normes de pollution sont dépassées, tout en prévoyant les dérogations nécessaires et en assurant un accompagnement adéquat, en particulier pour les personnes les plus vulnérables.
Pour conclure, la ministre a souligné son ouverture au dialogue et son désir de travailler en collaboration avec toutes les parties prenantes pour trouver des solutions optimales dans la lutte contre la pollution de l’air.
