Un combat d’ego en Nouvelle-Calédonie
Marine Le Pen, figure politique inattendue, a jeté son dévolu sur la Nouvelle-Calédonie à 17 000 km de l’Assemblée nationale. Alors que son groupe politique est en pleine division sur un sujet sensible, la cheffe des députés Rassemblement national a débarqué dans l’archipel pour trois jours de rencontres.
Une arrivée remarquée
Un an après les violentes émeutes qui ont secoué la Nouvelle-Calédonie, Marine Le Pen a pointé du doigt le nouveau cycle de discussions entre indépendantistes et loyalistes initié par l’Elysée. Elle a déclaré que l’échec de ces négociations était le résultat d’un combat d’ego entre le ministre des Outre-mer et le président de la République.
Une volonté de pacification
Malgré les tensions, Marine Le Pen affiche sa volonté de créer du lien en Nouvelle-Calédonie en mettant l’accent sur la reconstruction économique. Son parti politique, le Rassemblement national, a réussi à obtenir des rendez-vous avec les acteurs politiques locaux, y compris les indépendantistes du FLNKS, marquant ainsi une nouvelle étape dans son approche politique.
Une situation politique figée
Depuis le dernier référendum d’autodétermination en 2021, la situation politique en Nouvelle-Calédonie est bloquée. Les récentes émeutes, les plus violentes depuis les années 1980, ont mis en lumière les tensions liées à un projet d’élargissement du corps électoral au scrutin provincial calédonien contesté par les indépendantistes.