Fin de vie : le temps est venu d’agir, plaide le député PS Emmanuel Grégoire
Mardi soir, Emmanuel Grégoire, député PS de Paris et porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, a exprimé l’importance d’avancer sur la question de la fin de vie. Alors que François Bayrou propose de scinder en deux le texte de loi, l’un sur les soins palliatifs et l’autre sur l’aide active à mourir, Grégoire estime que l’important est de répondre à la forte demande de la population sur cette question.
La question de la dignité
Pour Emmanuel Grégoire, la question du droit de mourir dans la dignité est une problématique qui dépasse le cadre institutionnel. Il affirme que la légitimité populaire en faveur de ce droit est plus importante que les discussions politiques. Il encourage donc à passer de la parole aux actes et à ne pas continuer à repousser le débat.
Éviter la procrastination
Le député socialiste reconnaît que scinder le sujet en deux textes peut être acceptable, à condition que cela ne devienne pas une forme de procrastination sur la question principale. Il critique le fait que les débats soient constamment repoussés, permettant ainsi de trouver des excuses pour retarder les décisions. Grégoire souligne qu’il est important de prendre en compte les cas individuels, les souffrances et les tragédies auxquelles sont confrontées certaines personnes.
Des garde-fous pour éviter les dérives
Emmanuel Grégoire appelle à mettre en place des garde-fous pour éviter les dérives dans l’aide à mourir. Il reconnaît que des précautions doivent être prises, mais insiste sur le fait qu’il est maintenant temps d’agir pour répondre aux attentes de la population. Il souligne également l’importance du débat parlementaire dans cette question et met en garde contre le pouvoir de la censure et son utilisation à des fins politiques.
Être utile au pays
En tant que porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Emmanuel Grégoire affirme que les députés socialistes ont fait le choix d’être utiles au pays. Il rappelle qu’ils resteront vigilants quant à l’impact concret des décisions prises par le gouvernement, notamment en surveillant le nombre de fermetures de classes dans l’Éducation nationale. Ils veilleront à ne pas se laisser manipuler et à s’assurer que les promesses se traduisent réellement sur le terrain pour le bien de tous.