Naïma Moutchou accuse Manuel Bompard de menaces
Une séance particulièrement houleuse s’est tenue à l’Assemblée nationale, lors de l’examen de la proposition de loi de La France Insoumise visant à abroger la réforme des retraites. La vice-présidente de l’Assemblée, Naïma Moutchou, accuse le député LFI Manuel Bompard de l’avoir invectivée lors d’une suspension de séance. Dans un communiqué publié vendredi, elle déclare que Bompard lui a lancé à plusieurs reprises : Tu vas le payer, tu vas le payer ce que tu es en train de faire, tu es complice oui, tu paieras ça oui oui, y compris électoralement.
Des pressions et des intimidations
Lors de cette séance mouvementée, les députés de droite et du centre ont déposé des centaines d’amendements pour empêcher un vote sur l’abrogation de la réforme des retraites avant minuit. Naïma Moutchou, qui présidait une partie de la séance, dénonce des pressions et des intimidations personnelles de la part de Manuel Bompard. Ce dernier a répondu en affirmant avoir simplement indiqué à Moutchou qu’elle aurait à assumer électoralement sa participation au blocage organisé de l’abrogation de la retraite à 64 ans.
Un député qui dénonce une attaque mensongère
Manuel Bompard, coordinateur de La France Insoumise, qualifie les accusations de Naïma Moutchou d’attaque mensongère et de démarche de victimisation. Il rejette les accusations de menaces et affirme que ses propos visent uniquement à souligner les conséquences de la position de Moutchou sur l’abrogation de la réforme des retraites.
Incident avec Nicolas Turquois
Outre l’incident avec Manuel Bompard, un autre député a fait parler de lui lors de cette séance tendue. Le député MoDem Nicolas Turquois a été à l’origine d’un vif incident nécessitant l’intervention des huissiers pour éviter tout contact physique avec des députés du Nouveau front populaire. Les débats à l’Assemblée nationale restent donc très animés sur la question de la réforme des retraites et les tensions semblent loin de se dissiper.