Violences dans une maternelle : enseignants mal accompagnés ?

Violences dans une maternelle : enseignants mal accompagnés ?

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Institutrice jugée pour violence dans une maternelle : les enseignants doivent être mieux accompagnés, d’après la PEEP

Une institutrice est jugée vendredi à Paris pour avoir brutalisé une fillette de 3 ans. Les Atsem décrivent une situation compliquée dans cette école, avec du sureffectif. Quelqu’un qui est surmené peut finir par craquer, estime la fédération de parents d’élèves.

Un meilleur accompagnement des enseignants pour réduire les risques

Il serait important que les enseignants soient mieux accompagnés, plaide Laurent Zameczkowski, porte-parole de la fédération de parents d’élèves la PEEP. Selon lui, un meilleur accompagnement pourrait réduire les risques de situations comme celle-ci. Les faits remontent au 3 septembre dernier, au lendemain de la rentrée scolaire. L’enseignante, âgée de 52 ans et exerçant depuis 30 ans, a frappé la fillette dans le dos. Son avocat a expliqué qu’elle avait appris la veille le décès d’un proche et qu’elle souffre de problèmes de santé. Elle a commis une faute et le regrette, a déclaré Laurent Hazan.

Surmenage et sureffectif à l’origine de la situation compliquée

Les agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles (Atsem) interrogés pendant l’enquête ont décrit une situation compliquée à l’école maternelle publique Les Frères Voisin à Paris. Ils ont déclaré que de nombreux enfants étaient en pleurs dans une classe surchargée, avec certains élèves présentant des troubles psychologiques. Ces conditions rendent le travail des enseignants difficile, qui se retrouvent souvent livrés à eux-mêmes.

Un meilleur soutien pour éviter les craquages

Laurent Zameczkowski estime que les enseignants doivent pouvoir être mieux pris en charge, notamment lorsqu’ils traversent des périodes difficiles. Il souhaite qu’ils puissent se reposer sur quelqu’un afin d’éviter une situation où ils en arrivent à craquer. Actuellement, les enseignants se reposent principalement sur leurs collègues, qui ont également leurs propres classes, y compris les directeurs d’école. Cette situation met en évidence la nécessité d’un soutien accru pour les enseignants.

L’enseignante est actuellement suspendue et la fillette a changé d’école. Sa famille réclame 25 000 euros de dommages et intérêts. Si elle est reconnue coupable, l’enseignante risque jusqu’à sept ans de prison et 100 000 euros d’amende.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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