Les violences contre les élus : un lien avec les démissions des maires ?
En 2024, le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae) a révélé que les élus locaux ont subi 2 501 atteintes, qu’il s’agisse d’agressions physiques ou d’injures. Ces chiffres interpellent alors que les démissions des maires sont de plus en plus fréquentes ces dernières années.
Des démissions liées à un sentiment d’insécurité
Certaines démissions de maires ont été attribuées à des menaces et intimidations, comme le cas du maire de Saint-Brévin en Loire-Atlantique. Face à ces pressions, certains élus choisissent de renoncer à leur mandat, parfois pour des raisons de sécurité personnelle.
L’étude du Cevipof et de l’AMF sur les raisons des démissions
Une étude du Cevipof, en partenariat avec l’Association des maires de France (AMF), révèle que les violences ne sont qu’à la quatrième place des raisons de démission des maires. Les exigences des citoyens, les relations avec l’État et les contraintes personnelles arrivent en tête.
Le découragement à se représenter aux élections municipales
Les violences peuvent également décourager les maires à se représenter pour un nouveau mandat. Selon une étude du Cevipof, 60% des maires ne souhaitent pas se présenter aux prochaines élections municipales de 2026, invoquant notamment un sentiment d’insécurité.