Vol de la statue d’Emmanuel Macron au musée Grévin : deux militants de Greenpeace mis en examen
La statue de cire d’Emmanuel Macron, volée au musée Grévin, a engendré des conséquences judiciaires pour deux militants de l’ONG Greenpeace. Ces derniers ont été mis en examen pour vol aggravé, suite à leur action de subtilisation de la statue pour la déposer devant l’ambassade de Russie à Paris.
Une action contestée devant la justice
Les deux militants ont été déférés devant un juge d’instruction pour répondre de l’accusation de vol en réunion d’un bien culturel exposé. L’ouverture de cette information judiciaire a été critiquée par certains, estimant que le musée Grévin n’aurait subi aucun préjudice. L’avocate des militants, Marie Dosé, a dénoncé une instrumentalisation de la justice pour entraver la liberté d’expression et d’opinion.
Une action symbolique pour dénoncer les liens économiques
Le vol de la statue d’Emmanuel Macron s’inscrivait dans une action symbolique de Greenpeace visant à dénoncer les relations économiques entre la France et la Russie, en dépit du conflit en Ukraine. Les militants ont déposé la statue devant l’ambassade russe, puis devant le siège d’EDF à Paris, avec une pancarte déclarant Poutine-Macron Alliés radioactifs, avant de la restituer aux autorités.