Vol de la statue d’Emmanuel Macron au musée Grévin
Deux militants de Greenpeace ont été mis en examen pour le vol de la statue de cire d’Emmanuel Macron au musée Grévin. La statue avait été subtilisée lundi par les militants de l’ONG, avant d’être déposée devant l’ambassade de Russie à Paris, puis rendue le lendemain.
Les mis en examen pour vol aggravé
Les deux militants ont été présentés à un juge d’instruction dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire pour vol en réunion d’un bien culturel exposé. Ils ont été mis en examen pour vol aggravé. L’avocate Marie Dosé a déclaré que cette décision était disproportionnée, car aucune véritable préjudice n’avait été causé.
Une action militante controversée
La statue avait été dérobée par les militants en se faisant passer pour des artisans chargés de la maintenance. Ils l’avaient ensuite déposée devant l’ambassade de Russie à Paris pour dénoncer les liens économiques entre Paris et Moscou malgré la guerre en Ukraine. Greenpeace a rendu la statue devant le siège d’EDF à Paris.
Controverse autour de l’action de Greenpeace
L’avocate des militants a déclaré que la garde à vue s’était déroulée dans des conditions sordides, remettant en question l’ouverture d’une information judiciaire. Selon elle, cette affaire montre une instrumentalisation de la justice pour museler la liberté d’expression des activistes.
Réactions et implications politiques
Cette action a suscité des réactions diverses et a mis en lumière les tensions politiques entre la France et la Russie. Les questions de la guerre en Ukraine et de l’environnement ont été au cœur des revendications des militants de Greenpeace.