La mission de retour d’échantillons martiens de la NASA en difficulté politique
Alors que l’initiative de retour d’échantillons martiens de la NASA est dans l’eau chaude politique, la Chine avance dans l’élaboration de son rendez-vous avec la planète rouge. De nouveaux détails sur les objectifs de la Chine émergent. L’intention de la Chine est de ramener sur Terre un trésor de Mars, un rocher et du sol via sa mission Tianwen-3. Le plan prévoit le lancement de deux propulseurs en 2028 pour soutenir leur mission de retour d’échantillons de Mars (MSR), qui pourrait renvoyer au moins une livre (500 grammes) de ces merveilles extraterrestres sur Terre vers 2031.
Forage et collecte d’échantillons de Mars
Un foret monté sur le module d’atterrissage MSR de la Chine pénétrerait à une profondeur de 6,5 pieds (2 mètres) pour collecter plusieurs grammes d’échantillons souterrains, tandis qu’un bras robotique rassemblerait plus de 400 grammes du matériau de surface étrangère du site d’atterrissage. Apparemment, l’utilisation d’un hélicoptère robotique est également prévue. Ce drone, équipé d’un bras, serait déployé pour l’échantillonnage de roches à des emplacements supérieurs à 300 pieds (plus de 100 mètres) du module d’atterrissage.
Le choix du site d’atterrissage sur Mars
Le choix final du site d’atterrissage de la Chine dépendra de l’examen de 86 sites d’atterrissage préliminaires. Le site choisi favorisera l’émergence et la préservation de preuves de traces de vie et la détection de potentielles biosignatures dans les échantillons rapportés, selon un récent article publié dans la revue Nature Astronomy. La mission vise à fournir des informations sur neuf thèmes scientifiques centrés sur la recherche de vie passée et présente sur Mars.
Coopération internationale et préoccupations terrestres
La mission Tianwen-3 s’est engagée envers une coopération gagnant-gagnant, une coexistence harmonieuse et une prospérité partagée à travers la coopération internationale. La coopération sur le MSR entre les États-Unis et la Chine semble toutefois être un peu incertaine, selon Barry E. DiGregorio, fondateur et directeur du Comité International Contre le Retour d’Échantillons de Mars.