La sous-exploitation des avancées scientifiques françaises dans la production de batteries
Un rapport du CNRS met en lumière le manque d’exploitation par les industriels français des avancées scientifiques dans le domaine des batteries. Malgré 370 brevets déposés en France depuis 2000, le tissu industriel du pays est largement dépassé par celui de la Chine et des États-Unis, laissant souvent les entreprises étrangères bénéficier de ces avancées.
Un appel à une collaboration plus étroite entre la recherche et l’industrie
Les chercheurs du CNRS déplorent que les industriels français n’aient pas su profiter des brevets déposés localement. Selon Catherine Dargemont, directrice de recherches au CNRS, il est crucial pour la France de renforcer ses capacités de production de batteries électriques pour rester compétitive sur le marché mondial.
Les défis liés à la complexité des technologies de batteries
Patrice Simon, responsable d’un programme de recherche sur les batteries, souligne que la complexité des technologies en cause peut rendre leur exploitation moins rentable. Il reconnaît cependant que les chercheurs ont également une part de responsabilité dans cette situation, appelant à une collaboration plus étroite entre l’industrie et la recherche.
Les recommandations pour un futur plus prometteur dans le secteur des batteries
En mettant en avant la nécessité d’une collaboration renforcée entre les industriels et les chercheurs, le rapport du CNRS souligne l’importance de préparer le futur pour ne pas répéter les erreurs du passé. Agnès Pannier-Runacher, ancienne ministre de la Transition écologique, souligne la complexité des technologies en jeu et l’importance d’investir pour atteindre des niveaux satisfaisants de performances industrielles.