Le mystère du labyrinthe sur la cible de calibration de Perseverance

SHERLOC's Labyrinth Calibration Target ...

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Le mystère du labyrinthe sur Mars

Si vous avez passé du temps à parcourir le carrousel d’images brutes du rover Perseverance de la NASA sur Mars, vous avez peut-être rencontré un sujet étrange : un petit labyrinthe complexe gravé sur une petite plaque, photographié maintes et maintes fois.

La cible de calibration du rover Perseverance

Pourquoi le rover Perseverance est-il si obsédé par ce petit labyrinthe ? Il s’avère que le labyrinthe est une cible de calibration – l’une des 10 pour l’instrument SHERLOC du rover Perseverance, conçu pour détecter des composés organiques et d’autres minéraux sur Mars qui pourraient indiquer des signes de vie microbienne ancienne.

Le fonctionnement de l’instrument SHERLOC

Le système utilise des techniques spectroscopiques – en particulier la spectroscopie Raman et de fluorescence – pour analyser les roches martiennes. Pour garantir des mesures précises, il doit calibrer régulièrement ses outils à l’aide d’un ensemble de matériaux de référence aux propriétés spécifiques, montés sur une plaque fixée à l’avant du corps du rover : la Cible de Calibration SHERLOC.

Les matériaux utilisés pour la calibration

La cible est composée de deux rangées, chacune peuplée de petits patchs de matériaux soigneusement sélectionnés, dont certains sont des matériaux utilisés dans les combinaisons spatiales modernes, comme le Téflon, le Gore-Tex et le Kevlar.

Le défi du labyrinthe

Le labyrinthe, avec des lignes en chrome de 200 microns d’épaisseur imprimées sur du verre de silice, sert à calibrer le positionnement du miroir du scanner laser et à caractériser la précision du laser. Le portrait de Sherlock Holmes au centre du labyrinthe aide à mesurer cette précision, tout en ajoutant une touche ludique.

Les implications pour l’exploration humaine de Mars

Ces matériaux d’espace sont testés activement dans des conditions martiennes pour déterminer leur résistance dans le temps, ce qui est crucial pour la planification de l’exploration humaine de la planète rouge. Toutes ces expériences aident à affiner le fonctionnement de SHERLOC et contribuent à la sécurité des futurs astronautes.

Le duo Sherlock Holmes et WATSON

Enfin, en plus des références à Sherlock Holmes sur la cible SHERLOC, il y a un dernier lien : la caméra couleur de l’instrument est appelée WATSON, le complice de Sherlock. Une touche supplémentaire d’originalité pour cette mission de la NASA sur Mars.

Auteur

Amandine Dubois, 29 ans, est une rédactrice passionnée du monde de la technologie et de la science. Originaire de Strasbourg, elle a commencé sa carrière dans le journalisme scientifique en tant que pigiste pour des magazines spécialisés.

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