L’impact du froid sur notre santé

L’impact du froid sur notre santé

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Est-ce qu’un coup de froid peut nous rendre malade ?

Une descente d’air polaire vient rafraîchir l’atmosphère en cette fin de semaine. C’est de l’occasion de faire un point sur la façon dont notre organisme peut réagir face à la baisse brutale des températures.

Le froid diminue l’efficacité des muqueuses du nez

Les muqueuses du nez, qui jouent normalement un rôle de barrière contre les virus, ont une efficacité diminuée quand elles sont exposées à de l’air froid. Selon des travaux de chercheurs américains, certaines zones et muqueuses du nez, qui jouent normalement un rôle de barrière contre les virus, ont en effet une efficacité diminuée quand elles sont exposées à de l’air froid. Cela peut rendre notre organisme plus vulnérable aux infections virales.

Les risques pour le système cardiovasculaire

Au-delà des maladies infectieuses, le froid peut aussi fragiliser le système cardiovasculaire. La Fédération française de cardiologie rappelle que chaque réduction de température de 1°C est associée à une élévation de 2% du risque d’infarctus du myocarde au début d’une période de froid. Les personnes de plus de 70 ans doivent être particulièrement attentives, surtout lorsqu’elles font des efforts physiques à l’extérieur.

Les facteurs qui influencent notre ressenti du froid

Certaines personnes se sentent plus sensibles au froid que d’autres, et cela peut s’expliquer scientifiquement. L’âge et le sexe jouent un rôle dans notre capacité à supporter le froid. En vieillissant, l’hypothalamus, qui régule la température du corps, fonctionne un peu plus lentement, ce qui peut nous rendre plus frileux. De plus, la circulation sanguine devient moins optimale et la masse musculaire diminue avec l’âge. Or, ce sont les muscles qui permettent de se réchauffer en brûlant des calories et en générant de la chaleur. Chez les femmes, la masse musculaire moins importante en moyenne et les fluctuations hormonales les rendent plus sensibles au froid. Chez les hommes, la testostérone contribue à réduire la sensation de froid. Des expériences sur des souris et des rats ont d’ailleurs montré que des rongeurs castrés, qui produisent moins de testostérone, deviennent plus frileux. Ainsi, il est normal que le confort thermique des femmes se situe en moyenne environ 2 degrés au-dessus de celui des hommes. En conclusion, un coup de froid peut affecter notre organisme de différentes manières en affaiblissant nos défenses immunitaires et en mettant notre système cardiovasculaire sous stress. Il est donc important de se protéger du froid et de prendre des mesures pour maintenir notre santé en période de froid.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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