Pleine éclipse solaire: Météo défavorable pour les observateurs du ciel

Pleine éclipse solaire: Météo défavorable pour les observateurs du ciel

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Un éclipse solaire partielle attendue ce week-end, mais risque de mauvais temps

Un éclipse solaire partielle est prévue ce week-end, mais la météo risque de jouer un rôle dans la possibilité d’observer la lune mordre le soleil. Les observateurs du ciel dans une grande partie de l’État de New York, de la Nouvelle-Angleterre et du Canada atlantique qui espèrent observer l’éclipse solaire partielle de samedi matin risqueront malheureusement d’être à la merci d’un système météorologique stationnaire qui générera très probablement une nuage d’ensemble ainsi qu’une variété de précipitations allant de la pluie, de la grêle et de la neige.

Les conditions météorologiques défavorables

Le front devrait servir de voie pour plusieurs vagues de basse pression, avec une première se déplaçant vers l’est depuis la péninsule inférieure du Michigan, une deuxième sur le lac Huron, une autre sur le centre de New York et une quatrième près de Cape Cod. La zone météorologique instable produite par cette configuration est principalement due à une forte différence de masses d’air. Dans le nord de l’État de New York ainsi que dans le centre et le nord de la Nouvelle-Angleterre, les températures seront comprises entre les années 30 et le bas des années 40. Pendant ce temps, dans le sud-ouest de la Nouvelle-Angleterre, dans le sud de New York, dans le New Jersey et en Pennsylvanie, les températures atteindront les années 70 et le bas des années 80.

Les spectateurs potentiels de l’éclipse solaire partielle se rendant dans le nord de l’État de New York, dans le Vermont, au New Hampshire et dans une partie du centre-ouest du Maine devront probablement apporter des télescopes, des appareils photo et des filtres solaires spéciaux, mais ils pourraient également avoir besoin d’une pelle à neige. Jusqu’à un et quatre pouces de neige sont attendus au sol au moment de l’éclipse pour ces endroits. Plus au sud, la neige se mêlera à la grêle et/ou à la pluie légère.

Les chances d’observer l’éclipse

Malgré le scénario pessimiste précédent, il y a des endroits qui auront une chance considérable (environ 40 à 60 pour cent) d’observer l’éclipse partielle. Cette carte montre les probabilités d’observer l’éclipse solaire partielle de samedi matin. Les endroits dans la zone Poor auront probablement une couverture nuageuse de 70 à 100 pour cent. Les endroits dans la zone Fair devraient avoir une couverture nuageuse de 40 à 70 pour cent, avec suffisamment de pauses dans le couvert nuageux pour voir occasionnellement l’éclipse.

Dans les régions où le soleil sera visible, les observateurs verront une grande partie du disque solaire caché derrière la lune au lever du soleil, avec quatre cinquièmes ou plus du diamètre du soleil éclipsé.

Précautions pour observer l’éclipse

Bien sûr, toutes les précautions habituelles pour observer une éclipse doivent être prises pour cet événement. Même lorsque le soleil est proche de l’horizon, il est toujours potentiellement éblouissant. Pour l’observation à l’œil nu ou avec un télescope, un filtre solaire sûr doit être utilisé. Il n’est JAMAIS sûr de regarder directement le soleil pendant une éclipse solaire partielle sans une protection oculaire adaptée.

Si vous ne pouvez pas observer l’éclipse solaire en personne, vous pouvez profiter de toute l’action depuis le confort de chez vous grâce aux retransmissions en direct disponibles en ligne.

En conclusion, bien que les conditions météorologiques puissent compliquer l’observation de l’éclipse solaire partielle de ce week-end, certains endroits auront une chance raisonnable de l’observer. Il est essentiel de prendre les précautions nécessaires pour observer l’éclipse en toute sécurité. Bonne chance à tous les spectateurs potentiels et profitez de ce spectacle céleste unique !

Auteur

Amandine Dubois, 29 ans, est une rédactrice passionnée du monde de la technologie et de la science. Originaire de Strasbourg, elle a commencé sa carrière dans le journalisme scientifique en tant que pigiste pour des magazines spécialisés.

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