Météo France souhaite multiplier par six la puissance de ses supercalculateurs d’ici cinq ans
En 2021, Météo France a acquis deux supercalculateurs à Toulouse. Ces machines, appelées Belenos et Taranis, sont disposées dans une même pièce sous la forme de grosses armoires métalliques. Elles ont déjà la capacité d’effectuer jusqu’à 21 millions de milliards d’opérations par seconde. Cependant, Météo France a récemment lancé un appel d’offres pour remplacer ces supercalculateurs par des machines encore plus puissantes à partir de 2027. En effet, ces supercalculateurs sont essentiels pour faire fonctionner les programmes informatiques nécessaires aux modèles météorologiques. Les modèles météorologiques découpent l’atmosphère en petites unités appelées mailles, et les supercalculateurs doivent agréger les paramètres atmosphériques de chacune de ces mailles. Ils doivent donc traiter des millions de données de température, de pression, d’humidité et de vent provenant des radars, des satellites et des stations météo. L’objectif de Météo France est d’augmenter la capacité de calcul de ses supercalculateurs six fois plus d’ici 2029. Ceci permettra d’améliorer considérablement les prévisions météorologiques. Les prévisions seront plus précises et localisées, avec une marge d’erreur de moins de 2,5 kilomètres. Cela aura des retombées concrètes sur de nombreux secteurs, tels que l’agriculture, l’aviation et la préparation aux événements extrêmes. En outre, ces nouveaux supercalculateurs permettront à la France de réaliser 1,4 milliard d’euros de bénéfices et d’anticiper plus efficacement les effets du changement climatique. En ce qui concerne les prévisions météorologiques pour le début de l’année 2025, les scénarios probabilistes indiquent une probabilité de 70% d’avoir des températures plus élevées que les moyennes saisonnières en janvier, février et mars. Cependant, il est important de noter que ces moyennes ne signifient pas l’absence d’épisodes ponctuels de froid dans certaines régions. En conclusion, Météo France prévoit d’améliorer ses prévisions météorologiques en augmentant la puissance de ses supercalculateurs. Cette évolution permettra d’obtenir des prévisions plus précises et de mieux anticiper les phénomènes météorologiques. De plus, ces nouvelles machines auront des retombées économiques positives et contribueront à mieux comprendre les effets du changement climatique.
