Affaire du baiser forcé : Jennifer Hermoso fera appel du jugement ayant condamné Luis Rubiales
La joueuse espagnole Jennifer Hermoso, embrassée de force par l’ancien président de la Fédération espagnole de football en août 2023, n’est pas satisfaite par le jugement rendu jeudi par le tribunal de l’Audience nationale de San Fernando de Henares, à Madrid. Son avocat, Angel Chavarria, a confirmé vendredi 21 février à l’AFP que Jennifer Hermoso fera appel de la décision.
Le jugement et l’amende de Luis Rubiales
Jeudi, Luis Rubiales a été condamné à une amende de 10 800 euros par le tribunal, qui a reconnu l’agression sexuelle induite par le baiser forcé après la finale de la Coupe du monde 2023. En revanche, il a été relaxé des accusations de pressions exercées sur Jennifer Hermoso pour étouffer le scandale, de même que ses trois coaccusés, l’ancien sélectionneur Jorge Vilda et deux cadres de la Fédération.
L’ancien président de la Fédération espagnole de football a été condamné à 18 mois d’amende, avec un tarif journalier de 20 euros, pour le délit d’agression sexuelle. Il lui est également interdit de s’approcher de Jennifer Hermoso à moins de 200 mètres et de communiquer avec elle pendant un an, selon le communiqué du tribunal de l’Audience nationale.
Le caractère non consenti du baiser
La représentante du parquet, Marta Durántez Gil, a affirmé qu’il n’y avait aucun doute sur le caractère non consenti du baiser imposé par Luis Rubiales à Jennifer Hermoso lors de la remise des médailles après la victoire de l’équipe espagnole à la Coupe du monde féminine en Australie le 20 août 2023.
Lors du procès, Luis Rubiales a déclaré être absolument sûr que Jennifer Hermoso avait consenti à ce baiser. Son avocate, Olga Tubau Martinez, a annoncé jeudi qu’il ferait appel de la décision.
Conclusion
Jennifer Hermoso a décidé de faire appel du jugement rendu par le tribunal dans l’affaire du baiser forcé par l’ancien président de la Fédération espagnole de football, Luis Rubiales. L’amende de 10 800 euros a été prononcée pour le délit d’agression sexuelle, mais les accusations de pressions exercées par Rubiales et ses coaccusés ont été relaxées. Le caractère non consenti du baiser a été confirmé par la représentante du parquet. Rubiales a également annoncé son intention de faire appel de la décision.
