Incidents lors de Nice-OM : le club niçois admet avoir été informé des banderoles avant le match
Dans un communiqué publié mardi, l’OGC Nice a déclaré avoir demandé aux Ultras Populaire Sud de retirer leurs banderoles et affirme ne pas avoir été entendu. Deux jours après les incidents survenus dans les tribunes de l’Allianz Riviera, y compris l’exposition d’une banderole raciste, l’OGC Nice a publié un communiqué mardi 28 janvier pour clarifier sa version des faits. Le club, actuellement 4e de la Ligue 1 et vainqueur du match contre l’OM (2-0), confirme tout d’abord que sa direction a été informée du contenu des banderoles prévues par le groupe Ultras Populaire Sud. La direction du club, ainsi que son service juridique, ont exprimé leur désapprobation à l’égard du message violent véhiculé par ces banderoles. Le club a donc immédiatement demandé au représentant des Ultras de ne pas les exposer. Cependant, cette demande a été refusée, a justifié le club azuréen. Après l’affichage des banderoles, la direction niçoise a réagi rapidement pour les retirer et prendre conscience de l’impact négatif qu’elles pouvaient avoir sur son image. L’OM et la LFP ont condamné les chants homophobes, sexistes et les banderoles racistes et injurieuses lors du match. Le parquet de Nice a également ouvert une enquête pour provocation à la haine ou à la violence lors d’une manifestation sportive, confiée au service local de police judiciaire. Dans ces circonstances, l’OGC Nice fournira désormais tous les éléments en sa possession lors de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Le club a souligné qu’il joue pleinement son rôle d’acteur citoyen sur son territoire et qu’il n’adhère en aucune manière à la violence ou à l’incitation à la haine. Il estime également que la question des banderoles polémiques va au-delà de l’OGC Nice et qu’une action globale entre la LFP, les clubs et les groupes de supporters devrait être entreprise, plutôt que de stigmatiser un club en particulier. Source: France info.
