Les gardes à vue pour des soupçons de saluts nazis lors de France-Croatie ont été levées sans poursuites
Sept personnes avaient été interpellées après le quart de finale retour de Ligue des nations. Mais l’infraction n’est pas assez caractérisée, a précisé le parquet de Bobigny.
Les gardes à vue levées
Les gardes à vue des sept personnes interpellées pour de soupçons de saluts nazis pendant le match de football entre la France et la Croatie, dimanche 23 mars, ont été levées pour cause d’infraction insuffisamment caractérisée, a précisé à l’AFP le parquet de Bobigny (Seine-Saint-Denis) lundi.
Des gestes de supporters
Les vidéos n’apparaissent pas probantes et montrent davantage des gestes de supporters que des saluts nazis, déclare ce parquet, compétent pour le Stade de France, où s’est déroulé le match. En conséquence, le ministère public a classé sans suite les procédures.
Sanctions antérieures contre les ultras croates
Si la Croatie tente de lutter depuis des années contre le hooliganisme, le comportement des ultras croates a été sanctionné à plusieurs reprises. En octobre 2023, huit supporters de football ont ainsi été condamnés par un tribunal croate à des peines allant jusqu’à deux mois de prison ferme pour avoir glorifié le régime pro-nazi croate durant la Seconde Guerre mondiale, lors d’un match contre la Turquie. La Fédération croate de football (HNS) a condamné à plusieurs reprises l’utilisation des insignes oustachis (organisation fasciste croate) et les saluts nazis de certains supporters. Et la FIFA a infligé à plusieurs reprises des amendes à la HNS pour le comportement raciste d’une partie de ses supporters.