Témoignage choc : L’armée numérique du PSG dévoilée !

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Jusqu’où peut aller le PSG pour défendre sa réputation ?

Dans une enquête exclusive réalisée par Complément d’enquête, un ancien responsable d’une armée numérique basée en Tunisie révèle l’existence de pressions organisées par le Paris Saint-Germain (PSG). L’objectif de cette armée numérique était de dégommer tout compte influent qui parlait négativement du club. Basée dans les bureaux de l’agence UReputation, cette armée numérique employait près de soixante personnes pour mener des campagnes de dénigrement et de harcèlement en ligne contre des médias, des supporters et même des joueurs du PSG. Le premier signalement de cette armée numérique a été fait par un journaliste de Mediapart en 2918. Cet article révélait l’utilisation du fichage ethnique par le PSG et dévoilait un rapport de 50 pages envoyé à la direction du club. Ce rapport, rédigé par la société DBB, maison mère de l’agence UReputation, exposait une stratégie de communication travaillée en collaboration avec l’équipe de communication du PSG. Les attaques menées par un groupe appelé Paname Squad étaient détaillées, avec des statistiques à l’appui. Les joueurs du club et leurs proches n’étaient pas épargnés par ces attaques, avec notamment des pressions exercées sur Kylian Mbappé et Adrien Rabiot lors des renégociations de contrats. Les propos tenus par l’armée numérique et les faux comptes créés étaient souvent violents, visant à déstabiliser et à faire passer les joueurs pour des traîtres ou des personnes mal aimées des supporters. Selon l’ancien chef de cette armée, ces actions étaient menées par des personnes qui aimaient le PSG et qui considéraient leur travail pour le club comme un privilège. La question qui se pose maintenant est de savoir ce que savait Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, sur cette armée numérique. Une note des services de police mentionne des échanges WhatsApp entre Nasser Al-Khelaïfi et son ancien directeur de la communication, Jean-Martial Ribes. Deux mois avant le début de la collaboration entre le club et l’agence UReputation, Jean-Michel Ribes écrivait à Nasser Al-Khelaïfi pour mettre en place une stratégie de communication incluant des attaques sur les réseaux sociaux. Il comparait cette stratégie à la construction d’une armée de l’ombre sur internet et sollicitait un financement de la part du président du PSG. Selon les informations recueillies par Complément d’enquête, des rencontres entre Nasser Al-Khelaïfi et Lotfi Bel Hadj, le dirigeant de l’agence UReputation responsable du compte Paname Squad, ont eu lieu dans un palace appartenant au Qatar. Notre témoin affirme que Nasser Al-Khelaïfi et l’actionnaire de UReputation se connaissaient bien et ont eu de nombreuses discussions ensemble. Malgré les révélations concernant cette armée numérique, Nasser Al-Khelaïfi n’a jamais été inquiété. Dans une affaire de harcèlement en ligne visant un supporter, la direction du club avait même démenti par communiqué être à l’origine de ces attaques. Cette affaire met en lumière des pratiques sombres utilisées par le PSG pour défendre sa réputation en ligne. Jusqu’où peut aller un club de football pour protéger son image ? La réponse reste à découvrir.

Auteur

Jérôme Leroux, 31 ans, est un auteur passionné du monde du gaming, du cinéma et des séries. Originaire de Nantes, il a débuté sa carrière dans le journalisme en tant que contributeur indépendant pour des publications locales.

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