An Astronaut’s Experience: Stranded in Space After His Country Ceased to Exist
Dans cet article, nous découvrons le témoignage de Sergei Krikalev, un astronaute qui s’est retrouvé coincé dans l’espace pendant près d’un an après la dissolution de son pays. Il partage avec nous ses émotions et ses réflexions sur son retour sur Terre.
Une mission qui tourne au cauchemar
En 1991, Sergei Krikalev a été envoyé dans l’espace pour une mission de routine vers la station spatiale Mir, qui était en orbite de 1986 à 2001. Sa mission devait durer cinq mois, mais les choses ont pris un tournant inattendu lorsque son pays – l’Union soviétique – s’est effondré.
La dissolution de l’Union soviétique a laissé Krikalev sans pays auquel revenir, et les moyens de retour qu’il avait prévus étaient désormais situés dans le Kazakhstan nouvellement indépendant.
Un retour incertain
La situation était critique, car il n’y avait pas suffisamment d’argent pour une autre mission permettant de soulager Krikalev de ses fonctions. Cela signifiait également que la station spatiale risquait d’être abandonnée sans personne pour l’exploiter et la réparer.
Krikalev était constamment en contact avec la Terre et recevait des mises à jour sur la situation. Dans une interview accordée au Guardian en 2015, il a déclaré qu’il s’inquiétait davantage pour ses proches sur Terre que pour lui-même.
Le retour tant attendu
Finalement, après des négociations entre l’Amérique et la Russie qui ont permis un financement supplémentaire pour les missions, Krikalev a pu revenir sur Terre après un séjour de 311 jours dans l’espace.
Il a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli sa mission avec succès, ainsi qu’un sentiment de soulagement après avoir porté une lourde responsabilité pendant de nombreux mois.
Un astronaute qui ne se laisse pas décourager
Malgré les difficultés rencontrées lors de sa mission, cela n’a pas empêché Krikalev de retourner dans l’espace au cours des années suivantes. En tout, il a passé plus de 800 jours à bord de la Station spatiale internationale, de la station spatiale Mir, du vaisseau spatial Soyouz et de la navette spatiale.
En regardant en arrière, Krikalev a souligné l’avantage d’être dans l’espace, car cela lui a permis de voir un monde sans frontières. Il a réalisé que la séparation entre les pays sur Terre est artificielle et que nous sommes tous unis sur cette même surface.
L’expérience de Krikalev rappelle l’importance de la coopération internationale et de l’exploration spatiale pour mieux comprendre notre propre planète et notre place dans l’univers.