Femme licenciée après avoir été surveillée à distance par son patron – l’impact du télétravail (40 characters)

Femme licenciée après avoir été surveillée à distance par son patron – l’impact du télétravail (40 characters)

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Une femme licenciée après que son patron a utilisé une technologie de frappe au clavier pour suivre son travail à domicile

Suzie Cheikho avait travaillé dans son poste depuis près de 20 ans. Elle craignait de ne jamais retrouver un autre emploi.

Un impact sur la productivité

Travailler depuis chez soi présente de nombreux avantages, notamment l’absence de trajet et la possibilité de faire une lessive pendant la pause déjeuner. Cependant, pour certaines personnes, ces pauses régulières peuvent avoir un impact sur leur productivité.

C’est ce qui est arrivé à Suzie Cheikho, consultante chez Insurance Australia Group (IAG). Elle était dans son poste depuis 18 ans, mais a été licenciée pour insuffisance de travail. Son patron avait utilisé les données de la technologie de frappe au clavier pour suivre son travail.

Une surveillance détaillée

La technologie a été utilisée après qu’elle ait reçu un avertissement en 2022 concernant sa productivité. Cheikho était censée créer des documents d’assurance, respecter les délais réglementaires et veiller à la conformité du travail à domicile.

Cependant, il semble qu’elle n’ait pas fait autant qu’elle aurait dû une fois que les données de frappe au clavier ont été analysées. L’activité de travail de Cheikho a été monitorée pendant 49 jours entre octobre et décembre 2022. L’examen a révélé qu’elle commençait tard 47 jours sur les 49 et terminait tôt 29 jours sur lesquels elle était surveillée.

Pour quatre de ces jours, il a été constaté qu’elle n’avait pas travaillé du tout. Et les jours où elle travaillait, on l’accusait de ne pas faire grand-chose. Elle appuyait sur son clavier 54 fois par heure pendant les périodes où elle était surveillée.

Contestations et conséquences

Lorsqu’elle a été confrontée à ces informations, Cheikho a déclaré qu’elle ne croyait pas une seule minute que les données générées par la technologie de frappe au clavier étaient exactes. Elle a dit à ses responsables qu’elle n’avait jamais arrêté de travailler.

Toutefois, après que l’histoire soit devenue virale, la femme a parlé au MailOnline de ses perspectives d’emploi futures. C’est gênant que cette histoire soit devenue virale – personne ne voudra m’embaucher, a-t-elle déclaré. En 18 ans de travail là-bas, je n’ai eu qu’un seul avertissement.

Elle s’est décrite comme confuse et choquée par les données et a affirmé que des problèmes personnels avaient affecté sa santé mentale, ce qui a eu un impact sur son travail. Elle affirme avoir informé ses responsables chaque fois qu’elle devait prendre du temps pendant la journée de travail pour un rendez-vous médical et avoir rattrapé le temps perdu par la suite.

Un licenciement jugé justifié

Cheikho a intenté une action pour licenciement injustifié contre son ancien employeur, l’une des plus grandes compagnies d’assurance en Australie. Cependant, cette action a été rejetée après avoir été jugée comme ayant une raison valable de faute professionnelle par la Commission du travail équitable d’Australie (FWC). Cette dernière a conclu que Cheikho avait manqué des délais et des réunions, était difficile à contacter et avait coûté une amende à son employeur en ne terminant pas une tâche.

Auteur

Amandine Dubois, 29 ans, est une rédactrice passionnée du monde de la technologie et de la science. Originaire de Strasbourg, elle a commencé sa carrière dans le journalisme scientifique en tant que pigiste pour des magazines spécialisés.

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