L’article suivant explore une question intrigante : est-il possible pour des astronautes d’avoir des relations sexuelles dans l’espace ? Bien que cela puisse sembler excitant, les réalités de la vie en apesanteur compliquent grandement la situation. La logistique d’une telle activité serait difficile à gérer, en particulier en ce qui concerne les mouvements de va-et-vient sans la présence de gravité. Selon John Millis, physicien et astronome, le sexe dans l’espace serait similaire à du parachutisme, faible mais pas impossible. Les astronautes devraient se stabiliser en se maintenant contre la station spatiale ou l’un l’autre afin de maintenir le contact. L’excitation sexuelle pourrait également poser problème, car le sang se dirigera vers la tête plutôt que vers les organes génitaux en raison de l’apesanteur. Cela pourrait entraîner une diminution de la pression sanguine dans la région génitale, entraînant une diminution de la taille du pénis et une baisse de la sécrétion de testostérone. La gravité elle-même pose également un problème, car les fluides corporels pourraient se disperser dans tous les sens en l’absence de gravité. Cela rendrait la situation très difficile à gérer. Selon l’expert Harry Stine, il serait plus facile d’avoir des relations sexuelles à trois, avec une troisième personne maintenant les autres en place. Malgré tout, certains experts suggèrent que des dispositifs spéciaux pourraient être inventés pour faciliter les relations sexuelles dans l’espace. Il pourrait s’agir d’une sorte de système de sangles ou de vêtements avec des attaches permettant aux astronautes de se maintenir ensemble. Bien qu’il n’ait jamais été confirmé que des relations sexuelles aient eu lieu dans l’espace, il est clair que si cela arrivait, les astronautes devraient être créatifs et trouver des solutions adaptées à cet environnement unique. En conclusion, il est difficile d’imaginer des relations sexuelles dans l’espace en raison des défis logistiques et physiologiques présentés par l’apesanteur. Cependant, les scientifiques et les spécialistes continuent de réfléchir à des moyens d’adapter cette activité à l’environnement spatial.
