L’expérience de l’Effet Vue d’Ensemble : un astronaute raconte sa révélation après avoir vu la Terre depuis l’espace
Un ancien astronaute de la NASA a révélé la réalisation grave qu’il a eue lorsqu’il a regardé la Terre depuis l’espace. L’ancien astronaute et auteur Ron Garan a passé pas moins de 178 jours dans l’espace, et c’est lorsqu’il regardait la Terre depuis la Station Spatiale Internationale qu’il a vécu ce que l’on appelle l’Effet Vue d’Ensemble.
L’Effet Vue d’Ensemble
L’Effet Vue d’Ensemble se produit souvent lorsque les astronautes vont dans l’espace et regardent la Terre depuis cette perspective pour la première fois. Cette expérience change […] la façon dont les astronautes voient et pensent à notre planète et à la vie elle-même, explique la NASA.
Ron Garan a accumulé plus de 71 millions de miles en 2 842 orbites autour de notre planète, soit un total de 178 jours, mais c’est le moment où il a regardé la Terre qui lui a fait réaliser des choses indéniables.
Une réalisation frappante
Lors d’une interview avec Big Think, Garan a expliqué : Nous essayons toujours de traiter des problèmes tels que le réchauffement climatique, la déforestation, la perte de biodiversité comme des problèmes isolés, alors qu’en réalité, ce ne sont que des symptômes du problème sous-jacent. Le problème est que nous ne nous voyons pas comme des êtres appartenant à la planète.
Quand j’ai regardé par la fenêtre de la Station Spatiale Internationale, j’ai vu les éclairs des orages qui clignotent comme des paparazzis, j’ai vu les rideaux dansants des aurores boréales qui semblaient si proches qu’on aurait pu les toucher, et j’ai vu l’incroyable minceur de l’atmosphère de notre planète.
En ce moment, j’ai été frappé par la réalisation grave.
La fragilité de notre planète
Garan a été frappé par la réalisation que notre planète – et chaque être vivant dessus – est maintenu en vie par une couche extrêmement mince.
J’ai vu une biosphère iridescente foisonnante de vie, je n’ai pas vu une économie, mais étant donné que nos systèmes construits par l’homme traitent tout, y compris les systèmes de survie de notre planète, comme une … filiale de l’économie mondiale, il est évident du point de vue de l’espace que nous vivons un mensonge, a-t-il poursuivi.
L’astronaute considère ce moment comme une ampoule qui s’allume lorsqu’il a réalisé à quel point nous sommes tous interconnectés et interdépendants.
L’avenir de notre planète
Depuis son retour de mission, Garan continue à travailler pour une planète plus propre, plus sûre et plus pacifique, exhortant les autres : Nous devons passer de la pensée économie, société, planète à la pensée planète, société, économie. C’est ainsi que nous allons poursuivre notre processus évolutif.[…] Nous n’aurons pas la paix sur Terre tant que nous ne reconnaîtrons pas le fait fondamental de la structure interdépendante de toute réalité.