La réponse d’Alex Pereira à un journaliste russe lors de la conférence de presse pré-combat
Lors de la conférence de presse précédant le combat de l’UFC 313, un journaliste russe a posé une question très irrespectueuse à Alex Pereira, le champion des poids mi-lourds de l’UFC.
Pereira, qui a grandi dans les favelas de Sao Paulo, a abandonné l’école tôt pour travailler dans un atelier de pneus. À l’âge de 12 ans, il marchait 40 minutes pour se rendre au travail et ne gagnait que 68 centimes par jour. Son travail à l’atelier de pneus est devenu célèbre après que l’on ait découvert qu’il avait été photographié par Google Maps travaillant là-bas il y a 13 ans.
Aujourd’hui âgé de 37 ans, Pereira est un champion dans deux catégories de poids, ayant précédemment détenu la ceinture des poids moyens avant de prendre le contrôle de la division des poids mi-lourds. Son quatrième combat de défense de ce titre sera contre Magomed Ankalaev, considéré par beaucoup comme le meilleur adversaire de la division pour Pereira.
Ankalaev, originaire du Daghestan, la région de Russie connue pour produire des combattants de grappling de classe mondiale, tels que Khabib Nurmagomedov et Islam Makhachev, est considéré comme un adversaire redoutable pour Pereira. Si Ankalaev parvient à mettre en place son jeu au sol samedi, Pereira, dont les compétences en grappling sont inférieures à son striking, pourrait avoir du mal.
Le journaliste russe a posé la question suivante: Si vous dominez complètement Alex dans ce combat, pensez-vous que vous l’enverrez de nouveau à l’atelier de pneus ? Ankalaev a ri alors que la foule huait et Pereira était loin d’être heureux pour le moins du monde.
Pereira a fixé intensément le journaliste de son regard furieux, arborant son expression stoïque qui lui vaut le surnom de Chama, qui se traduit du portugais à l’anglais par feu mais qui signifie en réalité Appelle-moi ou Je suis là.
Les fans ont été stupéfaits par la réaction de Pereira, certains affirmant que le journaliste avait coûté le combat à Ankalaev. D’autres ont critiqué la question tordue du journaliste.
La réponse d’Ankalaev
En réponse, Ankalaev a déclaré : Nous prévoyons de le dominer absolument samedi. Nous allons nous assurer que Chama n’a aucune chance.
Que ce soit pour rester dans le sport ou pour décider de retourner à l’atelier de pneus, cela lui reviendra, il devra prendre sa décision. Les mêmes personnes qui disent maintenant Chama diront ensuite pas de Chama. C’est le moment d’Ankalaev.
