Surveillance tuée devant un collège de Haute-Marne : Réaction du SNPDEN-UNSA
Le Syndicat National des Personnels de Direction de l’Éducation Nationale (SNPDEN-UNSA) a vivement réagi après la mort d’une assistante d’éducation, poignardée par un collégien de 14 ans lors d’une opération de fouille de sacs devant un collège en Haute-Marne.
Didier Georges, secrétaire national du SNPDEN-UNSA, a dénoncé le recours aux opérations coup de poing politiques, jugeant qu’elles ne sont pas efficaces pour résoudre le problème de fond. Il met en garde contre les réponses sécuritaires immédiates qui n’adressent pas les causes profondes de la violence.
Des mesures inefficaces contre la violence à l’école
Face à l’émotion suscitée par ce nouveau drame dans un établissement scolaire, Didier Georges souligne l’importance de traiter les causes profondes de la violence à l’école, malgré le manque de moyens. Il rappelle que les personnels de l’Éducation nationale ne sont pas habilités à procéder à des fouilles, et préconise des contrôles visuels pour assurer la sécurité.
Le secrétaire national du SNPDEN-UNSA est favorable à des mesures efficaces pour sécuriser les établissements scolaires, mais met en doute l’efficacité des portiques de sécurité. Il souligne que ces dispositifs ne permettent pas de détecter toutes les armes potentiellement présentes dans un établissement.